Les soldats français du Gabon commémorent l’armistice

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Les militaires Français du Gabon ont commémoré dimanche matin  à Libreville l’armistice du 8 mai 1945 ou la victoire des Alliés sur l’Allemagne nazie et la fin de la seconde guerre mondiale en Europe marquée par l’annonce de la capitulation de l’Allemagne.

La commémoration a démarré par le dépôt solennel d’une gerbe de fleures au pied du monument du capitaine Charles N’Tchoréré, un militaire gabonais ayant servi dans l’armée française lors des deux guerres mondiales. Il est mort exécuté par les nazis le 7 juin 1940 à Airaines en France.

Après avoir déposé la gerbe, les éléments français du Gabon ont ensuite organisé une prise d’armes au Camp de Gaulle, haut lieu de la présence militaire française au Gabon.

Cette cérémonie a eu lieu en présence de l’Ambassade de France au Gabon  Dominique Renaux, du général d’armée Auguste Roger Bibaye Itandas, Chef d’État-major général des Forces Armées Gabonaises ; du général de division Jean-Clotaire Oye Zue, Commandant en Chef des Forces de Police Nationale et de Léonard Diderot Moutsinga Kebila, Gouverneur de la province de l’Estuaire.

Dans la tradition des liens étroits qui unissent la France et le Gabon, l’emblème des forces armées gabonaises participaient à la cérémonie ainsi que la musique des forces armées gabonaises, une section des forces de police nationale mais aussi une soixantaine de stagiaires de l’école d’état-major de Libreville.

L’ambassadeur de France a remis au commissaire général de corps aérien Sockat la Légion d’Honneur française tandis que plusieurs militaires français recevaient de hautes distinctions gabonaises.

Le Gabon comme plusieurs pays du continent abrite une base militaire de l’armée française. Depuis un à deux ans, la France a démantelé  son dispositif de combat autrefois impressionnant dans la capitale gabonaise pour le rapprocher des zones actuelles d’intervention de son armée en Afrique.

Le camp de Gaule serait devenu un centre d’excellence pour assurer des formations ciblées des soldats du continent pour leur préparer à intégrer des missions de paix de l’ONU ou d’une organisation régionale.

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Les soldats français du Gabon commémorent l’armistice

Ali Bongo annonce un plan national de gestion du conflit homme-faune

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Le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, a annoncé depuis le Kenya où il a participé à une cérémonie de destruction de plusieurs tonnes d’ivoire, la création d’un plan national de gestion du conflit homme-faune pour protéger les communautés villageoises menacées par les éléphants.

« Je souhaite garantir aux populations rurales une égalité des chances dans les activités agricoles et le droit à une vie paisible », a indiqué le Chef de l’Etat à la tribune du Sommet du Giant’s Club, qui s’est tenu sur le plateau de Laikipia au Kenya à l’invitation de son homologue Uhuru Kenyatta.

Devant ses pairs, le Chef de l’Etat a levé le voile sur un plan national bientôt implémenté par l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) et le Ministère de la Protection de l’environnement et des Ressources naturelles, de la Forêt et de la Mer.

« Une phase-pilote va consister à poser des clôtures électriques dans les secteurs où les raids des pachydermes sont les plus fréquents », a-t-il précisé.

Une véritable stratégie est ainsi mise en place afin de mieux protéger les Gabonaises et les Gabonais conformément à la résolution de l’ONU sur la ‘Lutte contre le trafic des espèces sauvages’ dont le Gabon fut, en juillet 2015, un des principaux artisans. Question également de sécurité nationale, soulignera encore le Président de la République soucieux d’un échange d’expérience avec le président Kenyatta aux prises avec les insurgés Shebab financés notamment par le trafic d’ivoire.

« Combattre le braconnage, c’est rendre nos villages plus sûrs, assurer la protection des récoltes et permettre à nos enfants de grandir sans craindre, et les éléphants, et les trafiquants. C’est bien-sûr une question de sécurité, mais aussi un moyen d’assurer la diversification de notre économie », a indiqué Ali Bongo Ondimba.

Le Gabon est membre fondateur de l’Initiative de protection des éléphants (EPI), en lien avec la Coalition mondiale visant à mettre un terme au commerce illicite des espèces sauvages lancée le 3 mars dernier à l’ONU.

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Ali Bongo annonce un plan national de gestion du conflit homme-faune

Le gouvernement autorise la coupe sous condition du Kévazingo, du Moabi et de l’Ozigo

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Le Conseil des Ministres a entériné jeudi le projet de décret autorisant les exploitants forestiers de couper et d’exploiter sous conditions le Kévazingo, le Moabi et l’Ozigo trois espèces de bois très précieux menacés de disparition.

« Ce projet de décret qui autorise l’exploitation, la transformation et l’exportation des essences ci-dessus mentionnées, vise l’augmentation de la productivité dans les concessions forestières et la diversification de la gamme des produits ouvrés, en vue de rendre les entreprises du secteur forêt-bois plus compétitives », précise le communiqué final du conseil des ministres.

« Par ailleurs, il est dorénavant fait obligation aux opérateurs économiques de n’exporter les produits  du Kévazingo et d’Ozigo qu’à condition qu’ils soient issus de la troisième transformation », conditionne le texte.

« Ecran de fumée pour exploiter allègrement le kevasingo alors qu’on attendait l’arrêt de cette exploitation pour sa survie », a réagi l’écologiste Marc Ona Essangui, président de l’ONG Brainforest.

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Le gouvernement autorise la coupe sous condition du Kévazingo, du Moabi et de l’Ozigo

Le plus gros des gorilles en voie d’extinction

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Il existe une sous-espèce de gorille, appelée gorille de Grauer, dont la population avait été estimée en 1994 à 17 000 individus. Ils ne seraient plus que 3800 aujourd’hui.

Gorille de Grauer

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C’est le plus gros des primates, surpassant de peu son proche cousin, le gorille des montagnes. Il vit dans les jungles à l’est de la République démocratique du Congo. Les biologistes craignaient le pire mais n’étaient jamais parvenus à compléter un recensement précis jusqu’à maintenant. Ce déclin s’inscrit dans un contexte où, de 1996 à 2003, les guerres civiles ont tué jusqu’à 5 millions de personnes, en plus de conduire à la création de milices armées dont au moins 69 opèrent toujours dans la région. La chasse devient pour elles un moyen de se nourrir et de se financer. Ces dernières années, des efforts de conservation ont été entrepris avec l’appui de populations locales, mais non sans difficulté : selon la Société pour la conservation de la faune, au moins 170 gardiens de parcs ont été tués dans l’est de la RDC depuis 1996.

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Le plus gros des gorilles en voie d’extinction

L’addax va disparaître à l’état sauvage

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Une espèce d’antilope endémique des régions sahariennes est désormais proche de l’extinction.

L’addax souffre de la régression de son habitat naturel et du braconnage, avertit l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), basée à Gland (VD).

Selon le dernier comptage réalisé au Niger, la région d’origine de cet animal, à partir d’observations aériennes et sur le terrain, il ne reste que trois spécimens de ce type d’antilopes dites «à nez tacheté».

«C’est une situation désespérée», estime Alessandro Badalotti, coordinateur d’un programme de l’UICN chargé de financer des actions de protection des espèces les plus menacées. «Dans le contexte actuel, l’espèce est condamnée à disparaître à l’état sauvage», a-t-il expliqué à l’AFP.

Selon les spécialistes, même s’il y avait quinze ou vingt antilopes addax encore vivantes, cela ne permettrait pas de garantir la survie de l’espèce, faute notamment d’une diversité génétique suffisante.

Un précédent comptage, réalisé en 2010, avait permis d’estimer qu’il restait encore environ 200 antilopes addax à l’état sauvage. Depuis, le développement de l’exploitation pétrolière au Sahara a considérablement réduit les espaces dans lesquels ces bovidés évoluaient.

Braconnage

Fait aggravant, des gardes chargés de surveiller les opérations pétrolières ont procédé à du braconnage. «Huit crânes ont été trouvés pendant le comptage, certains près du campement des militaires», a indiqué Alessandro Badalotti, qui suspecte les gardes d’avoir voulu se fournir en viande fraîche.

Les antilopes addax font déjà l’objet de campagne de reproduction dans des zoos aux États-Unis, au Japon et en Australie notamment. Il existe aussi un programme important dans une réserve marocaine au sud d’Agadir qui abrite quelque 200 spécimens.

La possibilité de réintroduire une espèce dans des espaces naturels à partir de spécimens reproduits dans des zones protégées est toujours un défi, d’autant plus difficile à relever qu’il n’y a plus de populations d’animaux sauvages, soulignent toutefois les scientifiques.

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L’addax va disparaître à l’état sauvage

Des lions de cirque relâchés en Afrique

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C’est une des opérations de transport de félins les plus importantes de l’Histoire: trente-trois lions récupérés dans des cirques sud-américains s’envolent vendredi du Pérou pour l’Afrique du Sud où ils seront relâchés dans une réserve naturelle.

Simba, Shakira, Rolex et trente autres congénères embarqueront dans un avion cargo à destination de Johannesburg, où ils doivent arriver samedi.

Après quelques mois de transition, ils retrouveront leur habitat naturel en octobre dans le sanctuaire sud-africain d’Emoya (Emoya Big Cat Sanctuary), 5.000 hectares de savane fermés au public où ils recevront soins et nourriture.

« C’est vraiment merveilleux que ces lions, après avoir vécu une vie de souffrances dans des cirques, retournent à la maison en Afrique », a déclaré à l’AFP Jan Creamer, la présidente d’Animal Defenders International (ADI), l’ONG chargée de cette vaste opération baptisée « Esprit de liberté ».

Sur les 33 félins, 24 proviennent du Pérou et 9 de Colombie. Les deux pays ont adopté des lois qui interdisent l’usage d’animaux sauvages dans les cirques, respectivement en 2011 et 2013.

– Griffes arrachées, dents cassées –

Si en Colombie le cirque de Bucaramanga (nord-est) a remis ses lions volontairement, au Pérou, l’ONG a dû intervenir dans plusieurs cirques escortée des forces de l’ordre pour faire appliquer la loi et arracher les bêtes à leur douloureuse captivité.

« Tous ces lions arrivés des cirques souffrent de problèmes de santé, de malnutrition ont des maladies, des parasites… », déplore Jan Creamer. Presque tous ont subi des mauvais traitements ou encore des mutilations pour les empêcher de se défendre.

« La plupart d’entre eux se sont fait arracher les griffes et ont des dents cassées, l’un d’entre eux est borgne, un autre, Joseph, est quasiment aveugle », dénonce l’association qui a pris les lions sous son aile. Soignés, bien nourris et confortablement installés dans des cages propres et spacieuses, les fauves ont repris du poil de la bête.

– 10.000 dollars de transport par lion –

Selon l’ADI, il s’agit de la plus grande opération de transport de félins en captivité de l’histoire.

« Le coût du transfert est de 10.000 dollars par lion, le même prix que paye un passager pour voyager en première classe sur un vol transatlantique », précise l’ONG, dont les employés s’activent pour préparer les cages blanches individuelles dans lesquelles les animaux passeront 15 heures de vol.

Cette opération insolite pour ramener ces lions dans leur habitat naturel n’est pas sans rappeler le film d’animation Madagascar des studios Dreamworks. On y suit les aventures d’Alex le lion et de trois autres animaux qui s’échappent du zoo de Central Park à New York pour finir en pleine nature sur l’île de Madagascar.

« Lorsqu’ils arriveront en Afrique du Sud, les lions feront connaissance pour la première fois de leur vie avec leur habitat naturel: les arbres et arbustes, l’herbe… Ils devraient s’y intégrer sans problème: c’est le meilleur environnement pour eux », assure la présidente de l’ADI.

« Ces animaux ont connu l’enfer sur terre. Aujourd’hui ils rentrent chez eux, au paradis », se réjouit-elle.

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Des lions de cirque relâchés en Afrique

Environnement : Kinshasa et des ONG s’opposent

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Au cours d’une conférence de presse mercredi à Kinshasa, les Organisations non gouvernementale (Ong) membres du Réseau des ressources naturelles (RRN) en République démocratique du Congo (RDC) ont demandé au gouvernement de ne pas attribuer de nouvelles licences d’exploitation forestière à des fins industrielles.

Ces Ong s’insurgent contre la décision du ministre congolais de l’environnement, Robert Bopolo de « rouvrir le dossier de la fin du moratoire dans l’intérêt financier de la République ».

Rappelant les engagements pris en décembre dernier par la RDC à la conférence de l’Onu sur le changement climatique à Paris, Joseph Pobia, coordonnateur du RRN estime que le pays gagnerait à préserver ses forêts.

« Nous vous demandons de ne réserver aucune suite favorable à toute levée du moratoire qui une fois sur huit risque de favoriser l’exploitation forestière illégale » a déclaré M. Pobia.

En 2002, le gouvernement a lancé un processus de conversion des titres forestiers en contrats de concession pour une meilleure gestion des ressources.

Cependant, le projet qui a été prolongé de six ans, avec à l’appui un moratoire sur l’octroi de nouvelles exploitations, n’a pas permis d’atteindre les résultats escomptés.

L’absence de développement, de services publics dans plusieurs zones du pays et les conflits armés dans la partie orientale du territoire ont favorisé l’exploitation illégale des ressources naturelles, notamment celle de la forêt.

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Le Gabon, 1er budget par habitant de la zone Franc

Le Gabon, 1er budget par habitant de la zone Franc
Le Gabon, 1er budget par habitant de la zone Franc

Selon le classement 2016, en fonction des budgets nationaux des pays de la zone Franc, établi par le spécialiste du contrôle des risques et de sécurité financière, Mays Mouissi, le Gabon avec ses 2 626 milliards de francs, dispose du budget par habitant le plus élevé soit 1.5 millions francs.

En choisissant de rapporter le budget à la population des États, le Gabonais Mays Mouissi, souhaitait mettre en perspective l’effet volume et mesurer ce que représente la ressource budgétaire en proportion de la démographie des pays de la zone Franc. Ainsi, après évaluation, le Gabon et le Congo, pays pétroliers faiblement peuplés, disposent du budget par habitant le plus élevé avec respectivement 1.5 millions francs et 787 000 francs.

Le top 10 de cette classification du budget par habitant, réalisée sur 14 pays africains utilisant la monnaie coloniale, se poursuit avec la Côte d’Ivoire, budget national le plus élève de la zone CFA : 5 813 milliards (268 000 francs / habitant). Le pays d’Alpha Blondy est suivi du Sénégal (196 000 francs), du Cameroun (177 000 francs), du Bénin (140 000 francs) et du Togo (138 000 francs). Le budget moyen par habitant au Mali en 2016 s’élèvera à 120 000 francs, devant celui du Tchad (102 000 francs), du Niger (90 000 francs) et enfin de la Centrafrique, avec tout juste 53 000 francs.

La zone CFA est composée de 14 pays de l’Afrique subsaharienne. Chacun appartient à l’une des deux unions monétaires de la région. Le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo sont membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), créée en 1994 sur les fondements de l’Union monétaire ouest-africaine, créée en 1973. Les six autres pays : le Cameroun, la République Centrafricaine, la République du Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale et le Tchad sont membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac).

Source : gabonreview.com

Le Gabon, 1er budget par habitant de la zone Franc

PHOTOS. Les derniers gorilles luttent pour leur survie dans l’est du Congo

La population du gorille de Grauer, la sous-espèce la plus répandue, est passée de 18.000 à 3.800 individus en 20 ans.

Dans les forêts tropicales de l’est de la République démocratique du Congo (RDC), la qualification de parc naturel est vide de sens. Les montagnes verdoyantes du parc national des Virunga s’étendent sur 7.900 km2 dans une zone densément peuplée et abritent l’une des espèces parmi les plus menacées du continent: les gorilles de Grauer, l’une des quatre sous-espèces, qui est aussi la plus répandue, de ce grand singe.

Lire la suite : slateafrique.com

PHOTOS. Les derniers gorilles luttent pour leur survie dans l’est du Congo